logo

Engagement Facebook

facebook.jpgFacebook « s’engage à ne pas charger, publier, transmettre, partager, stocker ou diffuser de toute autre manière sur le site un contenu préjudiciable, menaçant, illégal, diffamatoire, non autorisé, abusif, injurieux, malveillant, vulgaire, obscène, frauduleux, portant atteinte à la vie privée ou aux droits à l’image, odieux, incitant à la violence, à la haine raciale ou ethnique ou autrement répréhensible « … Mais voici que surgissent, en même temps, deux histoires que Facebook aurait certainement préféré ne pas avoir à s’occuper :

Fin décembre 2008 la direction de Facebook décide de supprimer les photos de femmes allaitant leur enfant sur ses pages. Tous ces seins dénudés correspondaient certainement aux adjectifs « vulgaire et obscène » de la charte Facebook.
Au même moment, le site héberge les pages de fans clubs qui font l’apologie de Bernardo Provenzano (6000 adhérents) et Toto Riina (seulement 4000 adhérents) tous deux mafieux notoires et commanditaires de l’assassinat du magistrat italien Paolo Borsellino en 1993. Facebook ne réagit pas, peut être que cette fois, aucun des adjectifs de cette charte ne s’adapte à ce cas : ni menaçant, ni injurieux (même pas pour la famille du magistrat tué) et ne représente ni de près ni de loin une incitation à la violence !

Pas de chance pour Facebook qui aura eu à gérer un très mauvais timing dans ces sales histoires « d’ordre moral ».

Pour en savoir plus
sur la gestion des sites de fans de la mafia sur Facebook
sur les photos d’allaitement