Que vous soyez une marque ou un individu vous n’êtes pas à l’abri d’une mauvaise image sur internet. Que celle-ci soit conçue par vous ou par d’autres, aujourd’hui ou il y a des années.
Nouveaux problèmes, nouvelles solutions, il existe maintenant des entreprises telles que « reputation defender » qui sont chargées de débusquer les propos négatifs vous concernant et de les éradiquer de la toile. Un argument en gros et en gras sur la première page : « 43 % des recruteurs éliminent certains candidats à cause de contenu négatif trouvé sur Internet ». Un nouveau marché, à 29.95 € l’item à éradiquer, vient de naître et apparemment ce ne sera pas du inutile pour certains : voir l’article « recherche nominative » sur emandarine.
Et pourtant, je pense au cas « Matelsom » qui s’est vu taxer de promouvoir l’homosexualité à travers une affiche publicitaire que l’on ne voyait que dans les couloirs du métro parisien. Alors que certains s’agitent bruyamment pour dénoncer l’aspect « contre nature » de cette campagne (Ici), Matelsom s’explique calmement sur son blog (Là). Pas plus que cela, d’autant ils n’ont rien à se reprocher et que cette polémique ne les dérange pas outre mesure : la critique est minoritaire. Résultat, un joli coup de coup de buzz imprévu qui prolonge leur campagne marketing et touche d’autres clients potentiels bien au delà des couloirs du métro de la capitale.
Je ne sais plus qui m’avait dit : « Que l’on parle en bien de toi ou en mal, l’important c’est qu’on parle de toi ! ». C’est parfois vrai, mais autant le calculer un peu cependant.
source : Archimag