Journée mondiale de l’internet plus sûr
Aujourd’hui, journée mondiale de l’internet plus sûr …
Une nouvelle carte de l’internet a été publiée la semaine dernière. L’occasion de me permettre, tel un cyberGarcimore ou un Gérard Majax 2.0, de faire un tour de cartes.
Restez décontrastés.
En ce jour du seigneur, j’en viens à me poser quelques questions. Internet, ange ou démon ? L’internet est-il mortel ? Y-a-t-il une vie après internet ?
Serrant fébrilement entre pouce et index votre médaille d’Isidore de Séville Saint Patron de l’internet et des internautes entre autres, et au moment où vous vous asseyez face à votre écran, vous êtes peut-être en train de vous demander ce que vous réserve votre navigation web à venir. « Quel spam va m’agresser ? Quel virus va s’insinuer ? Quel problème de connexion vais-je encore avoir ? … »
Donc, l’internet, bénédiction ou malédiction ? Cela dépendrait apparemment de si vous êtes religieux ou philosophe. Si, l’internet est « un don de Dieu » selon le Pape, le philosophe Alain Finkielkraut parle de « la malédiction d’internet ». Bien qu’il rende service, l’internet est pour lui « un monde sans foi ni loi ».
Finkielkraut : « Internet est une malédiction »
Si on jette un coup d’œil du côté de twitter, on s’aperçoit que le Pape, depuis Benoit XVI, a 9 comptes (un par langue dont le latin), Finkielkraut 2 comptes (mais dont l’officiel n’a que 3 tweets … datant de 2010), et Dieu a au moins un compte twitter…
Même la Bible a son compte twitter, où elle y est au complet depuis novembre 2013.
Et le Dalaï Lama ? A cette date, le Dalaï Lama a déjà envoyé 988 tweets et a presque 8,4 millions de followers (environ 250 tweets pour le Pape, et presque 11,6 millions de followers si on additionne les 9 comptes).
Et Dieu dans tout ça ? A-t-il déserté le ciel et ses nuages pour se réfugier dans le Cloud ? Ou alors s’est-il réincarné dans Google, devenant un dieu spinozien ? D’ailleurs, l’internet est-il catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste, hindouiste, athée, …? Peut-on twitter de l’au-delà ?
En bon agnostique pratiquant, je n’ai pas les réponses.
Peut-on twitter de l’au-dela ? En fait, si. Twitter et beaucoup d’autres choses. On parle de fin de vie numérique. Tout se mêle, le cimetière peut-être alors virtuel (un espace mémorial sur internet), numérique (des flashcodes sur les tombes réelles renvoient vers un site en hommage au défunt), …
Mais l’internet, peut-il être mortel ? En tout cas on nous annonce régulièrement son possible prochain décès, étouffé par la volonté de le contrôler par exemple. Souvent annoncé, mais on ne voit rien venir …
Quoique, l’internet évolue en permanence et peut-être prépare-t-il déjà sa prochaine mue (ce qui voudrait dire que l’internet serait bouddhiste …?).
Et y-a-t-il une vie après l’internet ? Faire sans internet, le sevrage est possible, mais difficile. Mais sans smartphone, sans courriel, ni administration ou shopping en ligne, etc … le retour de 15 ans dans le passé serait sacrément dur et compliqué … ou alors carrément plus simple.
D’ici là la technologie nous permettrait d’intervenir avec succès. Voyez par vous même …
Mission 404 : internet doit rester vivant
Ite sessionem est
Les sources (et plus encore) sont ici.
Et non, ce billet ne portera pas directement sur l’ordinateur nuisant à la santé — quoique —, mais sur la position assise qui s’avère être létale. Retour sur une info qui vient et revient.
C’est le printemps et pourtant il souffle comme un vent de Toussaint au-dessus de Google.
Et cet air ambiant un peu morbide n’est pas seulement lié au dernier service proposé par Google. Ce service, le gestionnaire de compte inactif, se propose d’assurer votre succession numérique. Après un temps prédéfini d’inactivité de votre compte Google, et en l’absence de réponse aux alertes (pour cause de mort, incapacité ou autres), vos données seront transmises à vos héritiers ou alors votre compte sera supprimé, selon ce que stipulera votre e-testament.
En fait, l’ambiance funèbre date d’un mois, notamment avec l’annonce de Google de fermer son agrégateur de flux RSS, Google Reader à partir du 1er juillet prochain. Rapidement des pétitions se sont montées dont celle de change.org (près de 150 000 signatures atteintes).
Une fois que vous aurez ajouté votre signature, et vu qu’il y a peu d’espoir, peut-être irez vous déposer une fleur sur la sépulture dans le cimetière prévu à cet effet par le site Slate.com.
Selon la résolution de votre écran, vous ne verrez peut-être qu’une quinzaine de services défunts à la fois. Mais en vue d’ensemble, il y en a 39 ! En fait ce n’est rien : de septembre 2011 à septembre 2012, Google a mis un terme à près de 60 de ses services.
Ce qui est intéressant dans le cimetière de Slate.com, c’est la diagonale qui part d’en haut à gauche (Google Reader) pour arriver en bas à droite (Google Glass). C’est une ligne entre deux pôles, celui de la fidélité et celui de la confiance. Ou plutôt la perte de fidélité et la perte de confiance.
… Le nom du propriétaire du site, depuis quand le site existe, les mots clés, les pays où le site est le plus consulté, et plein d’autres renseignements.
Quarkbase est un outil rapide, efficace et pratique qui vous aidera à obtenir des informations sur un site internet, dont le « who is ? » (pour savoir a qui est le site).
Si cela ne vous suffit pas, il vous sera très facile d’obtenir un complément d’information avec Website Grader. Un outil peut être plus efficace que le précédent qui vous permettra de faire une étude comparative avec d’autres sites. Mais aussi de peaufiner vos mots clés et vos métadonnées en matière de référencement.
Voilà de quoi en savoir plus sur votre site, sur vos sites favoris… et sur vos concurrents.
Ca fait même un peu peur ! :bof:
« Il est désormais clair que tout ce que le numérique touche évolue vers la gratuité … / … A partir du moment, où les premières dépenses d’une société, [d’une industrie], concernent le silicon [le numérique], la gratuité n’est plus une option : elle est inévitable« . Extrait de l’article de nonfiction.fr sur « la culture de la gratuité » à propos des écrits de Chris Anderson sur le site « wired.com« .
Dans ce contexte le terme « gratuité » revêt plusieurs sens : la « gratuité » qui ne l’est pas (le piratage), la gratuité Open Source et la gratuité sponsorisée. Et c’est justement cette dernière option qui serait, dans un futur proche, le possible frein au piratage. Toujours selon ce modèle la publicité pourrait également financer certains services tels que les transports en commun, le téléphone mobile et bien d’autres.
Sources France Inter et nonfiction.fr.
Le nouveau Web Reportage de GEO est depuis quelques jours en ligne sur le site de Geo Magazine. Cette édition thématique est consacrée cette fois à l’urbanisme de la ville de Johanesburg en Afrique du Sud.
J’aime un peu moins ce sujet que le précédent sur le kidnapping au Mexique (qui n’est malheureusement plus en ligne), mais la méthode reste la même : un reportage interactif toujours aussi instructif.
Mobuzz, c’est 5 minutes d’information vidéo quotidienne sur la technologie et la cyberculture. Mobuzz est un concept espagnol vieux de 3 ans et originalement prévu pour diffuser de l’information payante sur téléphone portable. Mais l’idée n’a pas été concluante, aussi Anil de Mello (le jeune PDG et producteur de mobuzz) a décidé d’être plus présent sur le net et la production sera financée par le sponsoring publicitaire.
Les émissions sont disponibles en 3 langues (Espagnol, Français et Anglais).
Source : webstorming et Anil de Mello explique en français et sur Dailymotion ce qu’est Mobuzz
L’Université de Kyoto utilise des singes pour analyser les compétences mémorielles courtes et les résultats de cobayes expérimentés sont assez surprenants. Il s’avère qu’un singe nommé Ayumu a une mémoire courte bien plus performante que la mienne après une journée de travail.
Regardez le à l’oeuvre avec huit chiffres (ici) et essayez d’en faire autant avec seulement 5 sur Lumosity games (là) . Un bon moyen de faire travailler sa mémoire courte. N’oubliez pas que vous êtes en compétition avec un singe et même s’il a plus d’entrainement que vous, c’est quand même frustrant de ne pas y arriver aussi bien que lui !
Quatre outils Web2 performants et parfois utiles (trouvés sur Services web 2.0)
Il y en a beaucoup en ligne, mais celui-ci gère les calques, pour les habitués de photoshop ce ne sera pas du luxe. Vous me direz peut être : « Mais qu’iraient faire les habitués de photoshop sur ce site, s’ils ont ce qui se fait de mieux chez eux ? » c’est vrai … bon disons qu’ils ne sont pas toujours chez eux et qu’ils n’ont pas tous photoshop sur leur clé USB. Dans ce cas et pour les autres, sachez que ce logiciel en ligne gratuit permet, entre autres, les agrandissements, le recadrage des images et la distortion de l’image et en plus il soignent les yeux rouges (seulement virtuellement, si le syndrôme persiste voyez avec votre ophtalmo et éloignez-vous un peu de votre ordinateur !).
Pratique lorsque l’on souhaite faire occasionnellement un petit montage vidéo et le partager tout de suite après. Toujours appréciable si vous n’avez rien sous la main.
Ce séquenceur permet de créer des morceaux de musique à partir d’une table de mixage mais il permet surtout le travail collaboratif et l’échange de samples. Cet outil nécessite une machine plein de ressources et une connexion assortie. Une alternative gratuite à des logiciels bien plus puissants mais payants tels que Fruityloops ou Storm.
Voici un éditeur bien pratique : dessinez votre page web et il écrit les codes de la feuille de style et de la page html correspondante. Il ne manque quasiment rien à ce logiciel gratuit en ligne si ce n’est l’ergonomique et la possibilité d’enregistrer son travail (pour l’instant il faudra s’en tenir au copier/coller). Un outil facilitateur qui n’est pourtant pas destiné aux webdesigners débutants.
Pour faire suite au billet précedent, j’ai trouvé sur le site DotSub une version de « l’homme qui plantait des arbres« . je vois que certains travaillent sur la traduction, les russes (qui en sont à 7%) et les hispanophones (à 17%), les esperantistes (à 20%) et les allemands (à 100%).
Bien que les droits du texte aient été mis directement par Jean Giono dans le domaine public, il n’en est pas de même pour le film, et c’est en toute logique que je pense que celui-ci (présenté dans sa version complète) sera probablement retiré de sa libre vision sur internet.
Cependant, le texte de Jean Giono, les images de Frederic Back, la voix de Philippe Noiret ainsi que le message sur l’environnement et la nature humaine font de ce court métrage un tel chef d’oeuvre que je vous invite, si vous ne le connaissiez déjà, à le découvrir ici. Ne serait-ce que pour vous donner envie de le revoir au cinéma ou sur un écran bien plus grand que celui proposé.
Un petit document très instructif, juste histoire de prendre conscience de la place que nous occupons dans l’univers.
Nous naviguons sur une bien jolie planète de 12 756 km de diamètre, éclairée par un astre de 1 392 500 km de diamètre.
Très très loin de nous, dans la constellation de Céphée à environ 3 000 années-lumière, existent des étoiles bien plus grandes que notre soleil. Comme W Cephei, la plus grande étoile connue actuellement, dont le diamètre est de 3 676 200 000 km. La « preuve » en image et en musique, rien que pour le plaisir de voir du spectaculaire en images de synthèse.
Géo, le magazine de voyage et d’information, s’est lancé ce vendredi 12 octobre dans le « webreportage » et le « transjournalisme« , un concept qui utilise les dernières avancées technologiques spécifiques du web (notamment les outils d’apple).
Géo veut ainsi présenter une information complète à travers différents formats : du texte et des photos bien entendu, mais également de la vidéo. Une lecture non linéaire et très ergonomique, c’est nous, internautes, qui construirons notre progression en fonction de nos besoins d’information. Complet jusqu’au Making of, vous trouverez également sur ces pages, les adresses des sites qui proposent des compléments d’information.
Le premier reportage s’intéresse de très près au faux taxis mexicains. Un sujet et un pays qui ne nous laissent pas indifférents sur emandarine.
Le Centre Inffo publie une étude de la situation du e-learning dans les PME et les TPE. « Comment la formation viendrait enfin aux salariés les moins qualifiés, ou l’utopie du e-learning dans les PME ».
Mais alors que l’utopie ne laisse pas beaucoup d’espoir, cette étude propose une solution plus généreuse, à condition toutefois de reconsidérer la définition du e-learning et de l’adapter au contexte des PME. Le e-learning pourrait alors devenir dans ce contexte « …un environnement de formation intégré à l’organisation du travail dans l’entreprise. Les produits du e-learning, appuyés sur un réseau de ressources locales pluridisciplinaires, alimentent le système d’information de l’entreprise et servent conjointement au management et à la valorisation des compétences. »
Sommaire
Contexte socio-économique
Contexte socio-culturel
Contexte politique
National Day of Silence : aujourd’hui, 26 juin 2007, la majorité des radios internet étasuniennes ne diffuseront rien d’autres que des sons de la nature ou autres bruits incongrus.
Les cause de cette action : le Congrès US et le Copyright Royalty Board souhaitent multiplier par trois les royalties qui doivent être partagées aux ayant droits. Mais plus encore cette même loi serait rétroactive et obligerait les radios internet à payer les royalties à partir du 1er janvier 2006 : soit des sommes énormes pour des radios qui ne fonctionnent que grâce aux dons.
Un Jour National du Silence (National Day of Silence) qui risque d’être permanent après le 15 juillet 2007 si cette loi est votée.
Au passage j’en profite pour parler de Radioparadise.com qui est une radio californienne de très bonne qualité : pas de publicité et essentiellement de la musique de tout genre.
sources : Save net Radio